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Archivé - Budget de 2011

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Toutes les modifications apportées au budget de 2011 apparaissent en bleu. Dans le cas des tableaux et des graphiques, celles-ci sont indiquées dans les notes qui les accompagnent.

Chapitre 4.4 : PrÉserver l’avantage
financier du  Canada (le 6 juin 2011)

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Faits saillants

  • Une solide gestion financière continuera d’être la pierre angulaire de la politique économique du gouvernement.
  • e Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que le Canada soit l’un des deux seuls pays du Groupe des Sept (G‑7) à revenir à l’équilibre budgétaire d’ici 2016 et considère que ses perspectives financières comptent parmi les meilleures des pays du G-20.
  • L’accent maintenu sur l’équilibre budgétaire et sur la réduction de la dette permettront au gouvernement de maintenir les impôts peu élevés et de prendre des mesures afin de favoriser la croissance à long terme et la création d’emplois bien rémunérés pour les Canadiens.

PrÉserver l’avantage financier du Canada

La prochaine phase du Plan d’action économique du Canada – Des impôts bas pour stimuler la croissance et l’emploi repose sur une solide gestion financière. En maintenant le cap sur l’équilibre budgétaire et la réduction de la dette, le gouvernement sera en mesure de maintenir un faible taux d’imposition et de prendre des mesures qui favoriseront la croissance à long terme et la création d’emplois bien rémunérés pour les Canadiens.

Depuis son entrée en fonction, le gouvernement a pris des mesures pour renforcer la gestion financière en améliorant la reddition de comptes au public, en renforçant la gestion et la surveillance des dépenses fédérales et en ciblant davantage la réduction de la dette. Par exemple :

  • Le gouvernement a instauré un processus permanent d’examens stratégiques des dépenses des ministères dans le budget de 2007. Ces examens ont permis de s’assurer que les programmes fédéraux atteignent les résultats escomptés, sont gérés de façon efficace et s’harmonisent conformément aux priorités des Canadiennes et des Canadiens. Les économies découlant des examens stratégiques s’établiront à 11 milliards de dollars sur sept ans et à plus de 2,8 milliards par année par la suite. Les examens stratégiques sont remplacés de façon provisoire par l’Examen stratégique et fonctionnel d’un an, mené par le gouvernement, conformément à son approche prudente de gestion des dépenses.
  • Le gouvernement a affecté les excédents budgétaires enregistrés au cours des années précédant la crise économique à la réduction du ratio de la dette fédérale au PIB (produit intérieur brut), qui s’établissait à 29 % en 2008-2009, son plus bas niveau en près de 30 ans.

Ces mesures du gouvernement ont contribué à améliorer la situation financière du pays et ont permis au Canada de se trouver en position de force pour faire face à la crise financière et économique mondiale. En raison du faible niveau d’endettement du Canada, le gouvernement a pu mettre en œuvre les mesures de stimulation requises afin de conserver des emplois sans compromettre l’avantage financier à long terme du pays. Grâce à sa saine gestion, le Canada jouit d’une situation financière qui continue de faire l’envie du monde, et il a pu continuer à maintenir son rôle de chef de file sur la scène internationale.

Selon les projections du FMI, le Canada, comme l’Allemagne, rétablira l’équilibre budgétaire d’ici 2016; ils devraient être les deux seuls pays du G-7 à obtenir ce résultat. Le Canada devrait donc continuer d’afficher un fardeau de la dette considérablement moins élevé que celui des autres pays du G­7 (graphique 4.4.1).

Dans une perspective internationale, les perspectives financières globales du Canada dans la foulée de la crise sont parmi les plus encourageantes à l’échelle du G-20.

– Fonds monétaire international,
Canada: 2010 Article IV Consultation,
décembre 2010

Le Canada jouit d’un important avantage financier
Graphique 4.4.1 - Déficit budgétaire projeté de l'ensemble de administrations publiques, 2016 / Dette nette projetée de l'ensemble des administrations publiques, 2016. Pour plus d'information, voir le deuxième paragraphe précédent.
Ce graphique du budget de 2011 a été modifié en fonction des données parues dans le Fiscal Monitor d’avril 2011, publié par le FMI. La version originale s’appuyait sur les données figurant dans l’édition de novembre 2010 de cette même publication.

Pour l’avenir, la saine gestion financière demeure l’assise de la prochaine phase du Plan d’action économique du Canada. Il est primordial d’équilibrer les budgets et de maintenir la dette publique à un faible niveau pour assurer la croissance et la prospérité à long terme du Canada. La réduction de la dette :

  • libère de l’argent des impôts qui servirait autrement à payer les intérêts de la dette, afin qu’il puisse être réinvesti dans d’autres priorités comme les soins de santé, les services publics ou les réductions d’impôts;
  • permet de maintenir les taux d’intérêt à un faible niveau, ce qui encourage les entreprises à investir dans l’avenir;
  • indique que les services publics sont viables à long terme;
  • renforce la capacité du pays à intervenir en cas de chocs économiques comme la récente crise financière mondiale et à relever des défis comme le vieillissement de la population;
  • protège le plan de faibles taux d’imposition du Canada et favorise ainsi la croissance à long terme qui crée des emplois bien rémunérés pour l’ensemble des Canadiens.

Dans le contexte actuel où l’économie mondiale se sort de la crise et les gouvernements tournent leur attention vers la limitation des déficits, les Canadiens peuvent être rassurés de la situation financière du pays et avoir confiance dans la gestion financière du gouvernement. Conscient du fait que la reprise demeure fragile, le gouvernement dispose d’un plan clair, décrit en détail au chapitre 5, pour rétablir l’équilibre budgétaire à moyen terme sans hausser les impôts ou taxes et sans réduire les transferts aux particuliers ou aux autres administrations, et de telle manière que les Canadiens continuent de profiter d’une amélioration soutenable de leur niveau de vie.

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