Chapitre 1 - Un plan pour faire progresser la classe moyenne


Table des matières

Introduction

Il y a un an, les Canadiennes et les Canadiens ont élu un nouveau gouvernement, qui axerait ses efforts sur le renforcement et la croissance de la classe moyenne, et sur l’aide à apporter à ceux qui travaillent fort pour en faire partie.

Les pays confiants et ambitieux investissent dans leur avenir. Ils investissent là où l’activité économique se dirige – et ils n’ont pas peur du progrès. Ce type de progrès n’est pas facile à réaliser : il nécessite des investissements judicieux dans l’infrastructure, dans les technologies et, surtout, dans les compétences et la créativité de la population.

L’importance de la classe moyenne

Partout dans le monde, les économies fortes présentent une caractéristique commune : une classe moyenne forte et en croissance.

Il faut s’y attendre; en somme, la classe moyenne est le cœur de l’économie canadienne.

Lorsque la classe moyenne se porte bien, la demande des consommateurs est forte et les entreprises peuvent investir avec confiance, créant ainsi plus d’emplois et plus de possibilités pour un plus grand nombre de personnes.

Lorsqu’elles disposent de meilleures possibilités d’emploi, les familles de la classe moyenne peuvent davantage investir dans l’éducation de leurs enfants et épargner en prévision de la retraite; de plus, elles ressentent une plus grande sécurité financière quant à leur avenir.

Une telle situation aide à bâtir une économie qui, en plus d’être forte et résiliente, joue un rôle de chef de file sur la scène mondiale en vue de créer l’économie – et les emplois bien rémunérés – de l’avenir.

Cependant, la croissance économique, à elle seule, n’est pas suffisante. Toute la population doit tirer parti des avantages de la croissance, et non pas seulement la tranche de 1 % des contribuables les plus riches.

Le vrai changement comprend l’examen de façons nouvelles et concrètes de mesurer le progrès.

De plus en plus, les Canadiens jettent des regards différents sur les décisions que prennent les gouvernements. Ils mettent leurs gouvernements au défi non seulement de créer des emplois et d’assurer la croissance, mais aussi d’améliorer leur qualité de vie, de faire des choix responsables sur le plan environnemental et de bâtir une économie qui donne à tous les citoyens les meilleures chances de prospérer aujourd’hui même, et qui donnera ces mêmes chances à leurs enfants et à leurs petits–enfants.

Le présent Énoncé économique de l’automne incarne cette perspective approfondie de la multiplicité des points de vue – pour le Canada, et pour les Canadiens. 

Progrès initiaux pour la classe moyenne du Canada

Assurer la croissance de la classe moyenne

Le renforcement et la croissance de la classe moyenne pour créer une croissance économique durable : voilà la grande priorité du gouvernement dans sa première année en poste, et des millions de Canadiens bénéficient déjà de ses effets positifs.

Un mois après avoir été porté au pouvoir, le gouvernement a déposé un projet de loi qui a eu pour effet d’abaisser les impôts de la classe moyenne, et d’augmenter les impôts de la tranche de 1 % des Canadiens les plus riches. 

C’était la chose équitable à faire, et il s’agit également d’une mesure judicieuse pour l’économie du Canada.

À la suite de cette baisse d’impôt, près de 9 millions de Canadiens constatent qu’il y a plus d’argent sur chacun de leurs chèques de paie depuis janvier dernier. Les Canadiens de la classe moyenne disposent ainsi de plus d’argent pour épargner, investir et dépenser dans leur collectivité.

Ce que la baisse d’impôt de décembre 2015 signifie pour la classe moyenne

Exemple de réussite

Brandon et Briana

Brandon et Briana habitent à Scarborough et n’ont pas d’enfant. Ils gagnent chacun 75 000 $ par année. À la suite de la baisse d’impôt pour la classe moyenne instaurée par le gouvernement, chacun obtiendra un allègement fiscal de 446 $ en 2016, soit près de 900 $ au total. Grâce à ces économies, Brandon et Briana seront en mesure d’effectuer un paiement de remboursement anticipé du prêt hypothécaire sur leur logement en copropriété.

Progrès initiaux

Parmi ses premières mesures, le 7 décembre 2015, le gouvernement a concrétisé son engagement à renforcer la classe moyenne. Il a instauré une baisse d’impôt pour la classe moyenne du Canada, faisant passer le deuxième taux d’imposition du revenu des particuliers de 22 % à 20,5 %, soit une réduction de 7 %.

Pour aider à financer cette baisse d’impôt pour la classe moyenne, le gouvernement a haussé les impôts des Canadiens les plus riches en instaurant un nouveau taux d’imposition du revenu de 33 % s’appliquant aux particuliers dont le revenu annuel imposable dépasse 200 000 $.

L’image du succès

Depuis le 1er janvier 2016, les Canadiens dont le revenu imposable se situe entre 45 282 $ et 90 563 $ ont vu diminuer le taux d’imposition de leur revenu, ce qui leur permet de conserver une plus grande part de leurs revenus pour épargner, investir et assurer la croissance de l’économie.

Au total, près de 9 millions de Canadiens tirent maintenant parti de cette réduction d’impôt. Les Canadiens sans conjoint qui bénéficient de cette mesure se verront accorder un allègement fiscal moyen de 330 $ chaque année, et les couples qui en bénéficient se verront accorder un allègement fiscal moyen de 540 $ chaque année.

De meilleures possibilités pour les enfants canadiens

Neuf familles canadiennes sur dix ayant des enfants reçoivent plus d’aide aujourd’hui qu’il y a un an, grâce à la nouvelle Allocation canadienne pour enfants (ACE). 

L’Allocation pour enfants est plus simple que les programmes qu’elle a remplacés; elle est aussi entièrement libre d’impôt et plus équitable. Les prestations sont déterminées en fonction du revenu familial; il en résulte plus d’argent pour les familles qui en ont le plus besoin, et moins pour celles qui n’en ont pas besoin. 

L’Allocation est également plus généreuse. Les familles qui en tirent parti recevront en moyenne près de 2 300 $ de plus au cours de l’année de prestations 2016–2017, comparativement à ce qu’elles recevaient en vertu du système précédent de prestations pour enfants.

Pour ces familles, cela veut dire qu’elles pourront consacrer plus d’argent à des aliments plus sains, des programmes de sport et de camping ou de nouveaux vêtements d’hiver.

L’ACE offre un soutien accru aux familles à faible revenu, y compris un grand nombre de parents seuls. Environ 65 % des familles qui reçoivent les prestations maximales de l’ACE sont monoparentales, la majorité de ces familles ayant à leur tête une mère sans conjoint.

Pour des centaines de milliers d’enfants canadiens, l’ACE représente une voie de sortie pour échapper à la pauvreté. Au cours de leurs années de croissance, il leur sera plus facile de rester en santé, de réussir dans leurs études et de trouver puis de conserver un bon emploi. Nos enfants auront plus de possibilités et pourront plus tard élever leur propre famille dans un pays plus prospère et plus équitable.

Afin de garantir que sa valeur ne sera pas érodée à long terme par l’inflation, le gouvernement propose d’indexer l’Allocation canadienne pour enfants à compter de l’année de prestations 2020–2021.

Ce que la nouvelle Allocation canadienne pour enfants signifie pour les familles canadiennes

Exemple de réussite

Lyndon

Lyndon est un garçon de 4 ans qui vit à Victoria avec sa mère, Samantha, qui gagne 30 000 $ par année. Depuis que les versements de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) ont commencé en juillet 2016, Samantha reçoit des prestations libres d’impôt de 533 $ par mois. Au cours de l’année de prestations 2016–2017, elle recevra des paiements de l’ACE de 6 400 $ (soit 1 468 $ de plus que ce qu’elle aurait reçu en vertu du système précédent de prestations pour enfants). Avec cette somme d’argent supplémentaire, Samantha sera en mesure d’acheter plus de livres pour Lyndon alors qu’il commence à fréquenter l’école, de l’inscrire à un cours de natation au centre communautaire de son quartier et d’augmenter les cotisations au régime enregistré d’épargne–études en prévision des études futures de Lyndon.

Progrès initiaux

Les premiers versements de l’ACE ont eu lieu en juillet 2016. Plus de 3,2 millions de familles canadiennes reçoivent actuellement un paiement tous les mois. Ces familles disposent désormais de plus de moyens pour élever leurs enfants. 

L’image du succès

Grâce à l’instauration de l’Allocation canadienne pour enfants, plus généreuse et mieux ciblée que la prestation qu’elle remplace, environ 300 000 enfants de moins vivront dans la pauvreté en 2017 par rapport à 2014. Cela représente une réduction d’environ 40 % de la pauvreté infantile globale; il s’agit là d’un grand pas vers l’objectif de faire en sorte que tous les enfants au Canada aient des chances égales de réussir. À l’avenir, le gouvernement surveillera étroitement le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté.

Comme la famille de Lyndon, 9 familles canadiennes sur 10 reçoivent un montant pour enfants plus élevé aujourd’hui qu’en vertu de l’ancien système de prestations pour enfants. Le gouvernement surveillera attentivement l’incidence de l’ACE sur le revenu disponible des familles.

Le gouvernement étudiera aussi l’incidence de l’ACE sur les possibilités pour les familles d’épargner afin d’accroître leur sécurité financière et d’investir dans leurs enfants (p. ex., à l’aide des régimes enregistrés d’épargne-études et en demandant la Subvention canadienne pour l’épargne–études de base et le Bon d’études canadien).

Le gouvernement examinera aussi la façon de mesurer l’incidence de l’ACE sur d’autres résultats clés.

De meilleurs emplois et des villes où il fait mieux vivre

Le gouvernement donne suite à sa promesse de réaliser des investissements d’envergure historique dans l’infrastructure – dans les projets dont le Canada a besoin et dans les personnes qui peuvent bâtir cette infrastructure.

Les investissements dans l’infrastructure créent de bons emplois bien rémunérés qui contribuent à renforcer et à faire croître la classe moyenne dès aujourd’hui, tout en bâtissant l’économie canadienne de demain.

Ces investissements peuvent également changer véritablement les choses dans le quotidien des Canadiens – entre autres, en réduisant la durée des déplacements, en allégeant la congestion routière, en assurant un approvisionnement en eau potable plus propre et en rendant le logement plus abordable.

Pour éviter des délais importants dans la création d’un plus grand nombre d’emplois bien rémunérés et l’établissement de collectivités plus vigoureuses, le gouvernement a accéléré ses efforts, en investissant 11,9 milliards de dollars dans l’infrastructure dans le budget de 2016.

Ce que les investissements historiques dans l’infrastructure signifient pour les Canadiens

Exemple de réussite

Josh et Josée

Josh et Josée habitent à Toronto. Ils doivent effectuer chaque jour un trajet de 90 minutes entre leur résidence et leur lieu de travail au centre–ville – soit 3 heures par jour qu’ils pourraient mieux passer au travail ou avec leur famille et leurs amis. En permettant la construction de nouvelles lignes souterraines de transport en commun qui desservent leur quartier et l’amélioration de routes de surface le long des principaux corridors de transport, les investissements fédéraux entraîneront une réduction des temps de déplacement et permettront à Josh et à Josée de passer moins de temps à faire la navette quotidienne et de passer plus de temps avec leur jeune famille.

Paul

Paul emmène ses petits–enfants au bord de l’eau presque tous les jours pour une promenade ou une baignade. Depuis la réalisation de nouveaux investissements dans l’infrastructure de traitement des eaux usées et des eaux pluviales de sa municipalité, il n’y a pas eu de débordement des eaux usées lors de grandes tempêtes, ce qui a rendu le secteur riverain plus agréable et plus sécuritaire pour les proches de Paul.

Adam et Farah

Adam et Farah sont un couple de travailleurs qui attendent leur deuxième enfant. Compte tenu des coûts croissants des services de garde, Farah s’inquiète qu’elle pourrait devoir quitter le marché du travail pendant que ses enfants sont jeunes – un geste qui nuirait à sa carrière et à la situation financière à long terme de sa famille. Les nouveaux investissements fédéraux dans l’infrastructure sociale permettront à Farah de continuer à travailler, sachant que ses enfants s’épanouiront et apprendront dans un milieu sûr et favorable.

Progrès initiaux

Le gouvernement s’est employé à réaliser et à accélérer le financement offert dans le cadre de la phase 1 des investissements dans l’infrastructure verte, sociale et des transports en commun dans le but de générer de la croissance économique, de favoriser l’inclusion sociale et d’améliorer la qualité de l’environnement. Les projets appuyés en 2016 comprennent les suivants :

  • 85 millions de dollars pour le prolongement du service de transport rapide par autobus du secteur sud–est de Calgary afin d’aider les résidents de cette ville à se rendre au travail et aux études à temps et en toute sécurité.
  • 62 millions de dollars pour la réalisation du tunnel de stockage des égouts unitaires qui constitue l’élément principal du Plan d’action de la rivière des Outaouais de la Ville d’Ottawa, de façon à permettre aux Canadiens de s’adonner à des activités récréatives sur une rivière des Outaouais plus propre et plus saine.

L’image du succès

  • Réduire la congestion urbaine en améliorant les services de transport en commun et en réduisant la durée des déplacements.
  • Permettre la mise en place d’infrastructure d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales qui respectent de façon continue des normes élevées partout au pays et peuvent soutenir les répercussions du changement climatique.
  • Réduire le nombre de ménages canadiens ayant un besoin impérieux de logement (c.–à–d. dont le logement est inadéquat, inabordable ou en mauvais état).
  • Augmenter le nombre de places en garderie qui sont abordables et de haute qualité.
  • Réduire le surpeuplement dans les habitations des collectivités des Premières Nations.
  • Augmenter le nombre d’emplois, ce qui stimule la croissance économique au Canada de façon durable.

Des études postsecondaires plus abordables

Au Canada, chaque jeune devrait avoir l’occasion d’étudier à l’université ou au collège.

Afin de rendre l’éducation postsecondaire plus abordable pour un plus grand nombre de jeunes, le gouvernement a accru de 50 % le montant des bourses d’études canadiennes pour ceux qui en ont le plus besoin.

Cette mesure représente une augmentation pouvant atteindre 1 000 $ par année pour les étudiants issus d’une famille à revenu faible ou moyen. Ainsi, chaque année, 386 000 étudiants auront plus d’aide pour payer leurs études postsecondaires et maintenir un niveau d’endettement maîtrisable.

Afin de faciliter la transition vers le monde du travail pour les nouveaux diplômés, le gouvernement a également augmenté le seuil de remboursement des prêts d’études canadiens. Depuis la présente année d’études, aucun diplômé collégial ou universitaire n’est tenu de commencer à rembourser son prêt d’études canadien avant de gagner au moins 25 000 $ par année.

Ce que la bonification des bourses d’études canadiennes signifie pour les étudiants canadiens

Exemple de réussite

Anita

Anita est une étudiante qui en est à sa troisième année du baccalauréat à l’Université de Calgary. Elle fait partie d’une famille de quatre personnes et habite actuellement à la maison. Le revenu combiné de ses parents pour 2016-2017 est inférieur à 46 000 $.

Grâce à la bonification des bourses d’études canadiennes, Anita peut recevoir 3 000 $ en aide non remboursable au cours de la présente année d’études. Ce montant représente une augmentation de 1 000 $ de l’aide non remboursable à laquelle elle a droit. Pour Anita, cette aide accrue rendra ses études postsecondaires plus abordables et contribuera au maintien d’un niveau d’endettement maîtrisable.

Progrès initiaux

À la suite de la bonification des bourses d’études canadiennes, les étudiants admissibles issus d’une famille à revenu faible ou moyen ainsi que les étudiants à temps partiel recevront une plus grande aide financière non remboursable au cours de l’année d’études 2016–2017.

L’image du succès

Les étudiants canadiens qui sont admissibles aux bourses d’études canadiennes profiteront de cette bonification de deux façons :

Premièrement, grâce à la bonification des bourses d’études, on s’attend à une augmentation du nombre et de la proportion d’étudiants recevant une aide non remboursable dans le cadre du Programme canadien de prêts aux étudiants.

Deuxièmement, cette bonification, jumelée aux changements au seuil de remboursement des prêts d’études canadiens, devrait entraîner une réduction du taux de défaut de remboursement des prêts d’études. Le niveau d’endettement des étudiants dans le besoin sera donc plus maîtrisable.

Renouveler la relation avec les peuples autochtones

Le gouvernement est résolu à renouveler la relation entre le Canada et les peuples autochtones en s’appuyant sur les principes de la reconnaissance des droits, du respect, de la collaboration et des partenariats. 

L’investissement sans précédent de 8,4 milliards de dollars annoncé dans le budget de 2016 constituait une première étape importante en vue de l’amélioration des conditions socioéconomiques des peuples autochtones et de l’avancement du processus de réconciliation.

Par l’intermédiaire des investissements du budget de 2016, le gouvernement se fait le partenaire des peuples autochtones pour traiter des enjeux qui leur importent le plus, comme les suivants :

Une relation renouvelée

Exemple de réussite

Grâce à du financement d’infrastructure sociale accordé par l’entremise du Programme d’aide à la remise en état des logements dans les réserves de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, la collectivité de la nation crie James Smith a entrepris la rénovation complète d’un immeuble à quatre logements et d’un autre à six logements. Ces immeubles sont âgés de 30 ans, et la Première Nation avait indiqué qu’elle voulait les rénover depuis 15 ans. Le financement de 402 490 $, sous forme de prêt-subvention, a permis à la collectivité de procéder à ces rénovations indispensables. On annonce que les travaux vont bon train.

Progrès initiaux

Le gouvernement s’efforce de réaliser le financement accéléré de la phase 1 destiné à l’infrastructure sociale, à l’infrastructure verte et à d’autres types d’infrastructure autochtone dans le but de rehausser la qualité de vie, de promouvoir la croissance économique et de contribuer à combler les écarts socioéconomiques. Les projets appuyés en 2016 comprennent les suivants :

  • la construction, l’entretien ou la rénovation de 3 174 logements dans les réserves;
  • depuis que le gouvernement s’est engagé à mettre fin aux avis de longue durée concernant la qualité de l’eau potable, 14 de ces avis ont été retirés et 195 projets d’immobilisations liées à l’approvisionnement en eau et au traitement des eaux usées sont en cours à l’échelle du Canada;
  • 130 projets d’infrastructure scolaire et 310 autres projets relatifs à l’infrastructure communautaire.

De plus, le gouvernement continue de s’employer à renouveler la relation avec les peuples autochtones, notamment grâce aux initiatives clés suivantes :

  • le lancement de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées;
  • le déploiement d’efforts en vue de la mise sur pied d’un groupe de travail conjoint avec l’Assemblée des Premières Nations en vue d’établir une nouvelle relation en matière de fiscalité.

L’image du succès

  • Des collectivités autochtones plus saines et plus vigoureuses en raison des facteurs suivants :
    • la réduction du surpeuplement des logements;
    • l’accès à une eau potable propre ainsi que l’amélioration des services d’assainissement et des installations médicales;
    • l’amélioration des infrastructures communautaires, y compris les routes et les ponts, les écoles, le matériel de connectivité et les installations culturelles et récréatives;
    • un meilleur accès à l’éducation préscolaire et aux services de garderie;
    • un financement suffisant, prévisible et soutenu destiné aux collectivités des Premières Nations.

Une retraite plus sûre et plus digne

Après toute une vie de travail acharné, les aînés canadiens ont mérité une retraite sûre et digne.

Cette sécurité commence par un régime de pensions solide et stable.

Le monde du travail est présentement en évolution. Les jeunes n’auront pas accès aux mêmes genres de régimes de retraite que leurs parents. Afin d’aider les jeunes d’aujourd’hui à épargner en vue de leur retraite, la bonification du Régime de pensions du Canada (RPC) profitera surtout aux personnes qui intègrent le marché du travail. Il s’agit d’un volet important d’un plan à long terme visant à aider les jeunes à assurer leur avenir.

Le renforcement du RPC fera en sorte qu’un plus grand nombre de Canadiens pourront passer leurs années de retraite comme ils le devraient – à jouir d’une bonne santé en compagnie de leur famille plutôt qu’à s’inquiéter de ne pas pouvoir joindre les deux bouts –, en plus d’atténuer les préoccupations de nombreux Canadiens au sujet de leur capacité à prendre leur retraite. 

Une fois pleinement mise en place, cette bonification fera augmenter les prestations de retraite du RPC d’environ 33 % à 50 %, selon les gains du travailleur.

Pour permettre aux futurs aînés de bénéficier d’une sécurité et d’une stabilité plus grandes, le gouvernement a aussi rétabli à 65 ans l’âge d’admissibilité aux prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti (SRG); ainsi, des milliers de dollars retourneront dans les poches des Canadiens lorsqu’ils deviendront des aînés.

De plus, en juillet 2016, le gouvernement a augmenté le SRG d’un montant annuel pouvant atteindre 947 $ pour les aînés à plus faible revenu vivant seuls. Cette mesure soutiendra les aînés qui comptent presque exclusivement sur les prestations de la Sécurité de la vieillesse et du SRG, et qui pourraient donc être à risque de vivre dans la pauvreté. Les femmes aînées vivant seules bénéficient particulièrement de cette mesure, puisqu’elles sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté.

Ce que le renforcement du système de revenu de retraite signifiera, une fois pleinement mis en œuvre, pour les Canadiens

Exemple de réussite

Maya

Maya est une jeune conceptrice graphique. Elle a travaillé fort afin de faire sa place dans son domaine et a occupé plusieurs postes à temps partiel ou à durée déterminée, pour gagner environ 55 000 $ par année au total. Elle commence à songer à épargner en vue de sa retraite, mais aucun de ses employeurs n’offre un régime de retraite.

La bonification du RPC aidera Maya à préparer sa retraite. Après impôt, elle cotisera environ 14 $ de plus par paie. Si elle change d’emploi ou de province de résidence, ses cotisations au RPC bonifié seront effectuées automatiquement et égalées par son employeur. Ces cotisations, investies dans le marché, s’accumuleront durant la vie professionnelle de Maya.  

Si Maya continue de gagner 55 000 $ par année tout au long de sa vie professionnelle, elle recevra, à la retraite, environ 17 500 $ par année en prestations du RPC en dollars d’aujourd’hui – soit environ 4 400 $, ou 33 %, de plus que ce qu’elle aurait reçu d’un RPC non bonifié. Si ses gains augmentent au cours de sa carrière, les prestations annuelles de pension qu’elle recevra du RPC pourraient atteindre 20 000 $ – environ 7 000 $ de plus que ce qu’elle aurait reçu sans la bonification du RPC. 

Cette pension sera payable tout au long de la vie et augmentera au rythme de l’inflation, ce qui donne à Maya l’assurance que son épargne sera disponible durant toute sa retraite et ne sera pas érodée par l’augmentation des prix ou par la volatilité des marchés.

June

June est nouvellement devenue grand–mère et est âgée d’une cinquantaine d’années. Elle a élevé ses enfants dans une famille monoparentale, et elle contribue à élever son petit–enfant. Elle compte bénéficier à l’avenir de la sécurité financière qu’offrent les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Supplément de revenu garanti (SRG).

Le rétablissement à 65 ans de l’âge d’admissibilité à la SV et au SRG signifie que June aura accès à ces prestations deux ans plus tôt que selon l’ancienne politique, ce qui lui permettra de disposer de milliers de dollars de plus au moment où elle deviendra aînée. De plus, en raison de l’augmentation des prestations complémentaires au SRG pour les aînés vivant seuls, June pourrait recevoir 947 $ additionnels par année lorsqu’elle aura 65 ans

Progrès initiaux

Les ministres des Finances du Canada, à titre de gestionnaires du RPC, ont uni leurs efforts pour conclure un accord historique sur la bonification du RPC le 20 juin 2016, à Vancouver. Cet accord a permis au gouvernement fédéral de déposer un projet de loi au Parlement le 6 octobre 2016 en vue de mettre l’accord en œuvre de façon progressive à compter de 2019.

Au Québec, les travailleurs ne participent pas au RPC, mais plutôt au Régime de rentes du Québec, qui est semblable.

L’accord sur la bonification du RPC procurera aux futurs retraités canadiens une plus grande assurance de pouvoir profiter d’une plus grande sécurité financière et d’une meilleure qualité de vie à la retraite.

De plus, la mise en œuvre prudente de l’accord, qui comporte un délai de deux ans entre l’annonce des modifications et le début de leur application ainsi qu’une période de mise en œuvre progressive de sept ans, garantit que l’incidence de la bonification sur les employeurs et les employés sera faible et graduelle. Les entreprises, en particulier, auront du temps pour s’adapter aux changements aux taux de cotisation, et le gouvernement effectuera la mise en œuvre d’une façon qui réduira au minimum les exigences administratives en matière de déclaration pour les entreprises. 

Par ailleurs, des prestations mensuelles accrues du Supplément de revenu garanti sont versées aux aînés depuis juillet 2016.

L’image du succès

Le succès peut être mesuré tant à court terme qu’à long terme.

À court terme, l’accord historique conclu en juin 2016 par les gouvernements du Canada et des provinces après des mois de collaboration étroite constitue un succès. Ce résultat illustre ce que peuvent accomplir les gouvernements fédéral et provinciaux lorsqu’ils unissent leurs efforts dans l’intérêt des Canadiens.

De plus, les futurs retraités canadiens seront plus confiants à l’égard de leurs perspectives de sécurité financière et de qualité de vie à la retraite. Le sentiment, chez les Canadiens, d’être de plus en plus prêts, sur le plan financier, en vue de leur retraite constituera une mesure du succès à long terme.

À plus long terme, un moins grand nombre de familles canadiennes seront à risque de ne pas épargner suffisamment pour la retraite. La proportion des familles à risque à ce chapitre devrait chuter de 25 % à la suite de la bonification du RPC.

La voie à suivre

Depuis près d’un an, le gouvernement travaille fort afin d’apporter un vrai changement pour les Canadiens. Pendant cette période, d’importants progrès initiaux ont été accomplis – mais il reste beaucoup plus de travail ardu à réaliser que ce qui a été fait jusqu’à présent.

Puisque le rythme du changement s’accélère, le Canada se doit de prendre des décisions judicieuses et d’effectuer des investissements solides dès aujourd’hui pour s’assurer que les Canadiens auront accès aux bons emplois bien rémunérés de demain.

Dans les mois à venir, le gouvernement continuera de bâtir l’économie canadienne de l’avenir ‒ en attirant des investissements dans les technologies propres qui stimuleront la croissance tout en assurant que nos enfants et nos petits–enfants bénéficieront d’un air pur et d’une eau propre, et en favorisant la création d’emplois et la prospérité pour la classe moyenne.

Le présent Énoncé économique de l’automne, comme le budget du printemps dernier, est centré sur les gens. Le gouvernement a les mêmes priorités que les Canadiens, et le succès remporté sera mesuré en fonction non pas des investissements réalisés, mais des résultats obtenus. 

Le gouvernement présentera de nouvelles mesures afin de pouvoir continuer à améliorer les choses pour les Canadiens. Ces mesures comprendront des investissements nouveaux et novateurs dans l’infrastructure, un accent renouvelé sur l’attraction des investissements, un engagement ferme d’accueillir les plus talentueux et les plus brillants travailleurs du monde, de même qu’une ouverture et une transparence accrues en matière de fonctionnement du gouvernement.

Voilà l’avenir que le gouvernement est déterminé à assurer. Et, à force de travail ardu, c’est précisément ce qu’il réalisera.


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