Introduction - Une nouvelle approche

En 2015, les Canadiennes et les Canadiens se sont vu offrir un plan apportant un changement véritable.

David et Neera sont deux Canadiens qui souhaitent un tel changement.

David a grandi au Canada. Il a constaté que le sentiment d'optimisme qu'éprouvaient ses parents et ses grands-parents quant à l'avenir de leur famille s'était émoussé au fil des ans. David adorait la collectivité où il avait vécu dans son enfance, mais lorsqu'est venu le temps d'acheter sa propre résidence familiale, il a dû chercher ailleurs. Son ancien quartier n'était tout simplement plus abordable.

Neera est arrivée au Canada en tant qu'étudiante. Toutefois, elle s'inquiète de ne pas pouvoir se permettre de payer les études universitaires de ses propres enfants. Il est parfois difficile de payer les dépenses de base, et ce, même si Neera et David travaillent tous les deux à temps plein.

Les Canadiens comme David et Neera sont prêts à travailler fort afin de bâtir un avenir meilleur, pour eux et pour leurs enfants. Ils veulent un gouvernement qui travaillera avec eux pour faire de cet objectif une réalité.

Le budget de 2016 représente un grand pas dans cette direction. Il offre une aide immédiate aux personnes qui en ont le plus besoin, et il jette les assises d'une croissance économique soutenue et inclusive dont des familles comme celle de David et Neera pourront profiter au cours des années à venir.

Fait plus important encore, le budget de 2016 est entièrement centré sur les Canadiens et sur ce qui leur tient le plus à cœur – la croissance de l'économie, la création d'emplois, ou encore le renforcement de la classe moyenne et l'aide aux personnes qui travaillent fort pour en faire partie.

Tous les Canadiens méritent des chances réelles et égales de réussite. Le budget de 2016 met en œuvre les premières étapes de cette promesse – pour David, Neera et chacun des Canadiens.

La promesse de progrès

Génération après génération, les Canadiens ont travaillé fort, convaincus que leur travail acharné serait récompensé. Ils pensaient réellement qu'en échange de ces honnêtes efforts, ils pourraient améliorer les possibilités qui s'offriraient à eux et à leur famille.

Âgés, jeunes ou arrivés récemment, tous les Canadiens croyaient qu'en travaillant fort, ils pourraient se bâtir une vie meilleure : trouver un emploi, poursuivre des études ou fonder une famille.

C'était une ère d'optimisme, une ère de découvertes scientifiques et de croissance économique. C'était aussi l'époque de l'édification de la nation. Des projets qui nécessitaient la vision et le leadership du gouvernement ont vu le jour. Qu'il s'agisse du Canadien Pacifique, ouvrant le Canada sur l'ouest, de la Voie maritime du Saint-Laurent, jetant les assises de la prospérité en Ontario et au Québec, de la route Transcanadienne ou des aéroports, des pipelines et des canaux, ces projets ont permis au Canada d'exploiter ses ressources naturelles, d'alimenter les municipalités en énergie et de permettre aux Canadiens d'établir des liens entre eux et avec le reste du monde.

Ce sentiment d'optimisme, combiné avec des politiques gouvernementales ayant pour effet de renforcer la classe moyenne, a contribué à faire du Canada le pays qu'il est aujourd'hui.

Il a contribué à bâtir les nombreuses collectivités dynamiques où des Canadiens comme David et Neera sont fiers, à juste titre, d'avoir élu domicile.

Un avenir incertain

Au cours des décennies qui ont suivi, toutefois, de moins en moins de Canadiens ont pu bénéficier des avantages de la croissance économique.

Graphique 1

Revenu salarial réel médian des Canadiens, 1976 à 2015

Graphique 1 - Revenu salarial réel médian des Canadiens, 1976 à 2015
Nota – Le dernier point de données correspond à 2015. Inclut les travailleurs à temps plein, soit les personnes qui ont travaillé habituellement 30 heures ou plus par semaine, toute l'année, à leur emploi principal.
Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances

Depuis 30 ans, le revenu salarial médian n'a guère augmenté.

Pour les jeunes Canadiens, cette tendance inacceptable est une réalité depuis qu'ils ont commencé à travailler. David, qui vient d'avoir 40 ans, a de la difficulté à obtenir une hausse de salaire sans changer d'emploi ou déménager dans une autre municipalité – une perspective peu attirante maintenant que ses enfants vont à l'école.

Le coût de la vie pour certaines familles canadiennes n'a cessé d'augmenter. Cela s'applique aux choses dont on a besoin aujourd'hui, comme des aliments sains et des services de garde d'enfants, tout comme aux droits de scolarité associés aux études postsecondaires – ce à quoi se fient les Canadiens pour assurer leur ascension sociale.

Graphique 2
Augmentation nominale de certains coûts des ménages 2000 à 2015
Graphique 2 - Augmentation nominale DE certains coûts des ménages 2000 à 2015

1     Les coûts liés au logement consistent en une moyenne pondérée des coûts de loyer, d'hypothèque, d'assurance, d'impôts fonciers, de l'eau, du carburant et de l'électricité.
Source : Statistique Canada

Neera a travaillé d'arrache-pied quand elle était aux études et a obtenu des bourses pour l'aider à assumer le coût des droits de scolarité à l'université, mais ce ne sont pas tous les étudiants qui peuvent compter sur une bourse. Sa sœur a dû contracter une dette de près de 30 000 $ pour terminer ses études, et elle verse encore des paiements 10 ans après avoir obtenu son diplôme collégial.

Même si les familles canadiennes travaillent fort et plus longtemps, étant donné la stagnation des revenus salariaux réels, les familles aux prises avec une augmentation rapide de leurs coûts connaissent une situation budgétaire tendue.

Certaines familles canadiennes accumulent aussi des dettes afin de joindre les deux bouts. Pour David et Neera, cette dette représente une source constante d'inquiétude. Ils ont pris une marge de crédit afin de réparer le toit de leur maison l'an dernier, mais cette réparation nécessaire a fait monter leurs factures mensuelles, ne laissant qu'une mince marge de manœuvre dans leur budget pour économiser pour des choses comme les vêtements de la rentrée scolaire et les vacances familiales.

Graphique 3

Ratio de la dette au revenu disponible des ménages, Canada, 1990 à 2015
Graphique 3 - Ratio de la dette au revenu disponible des ménages, Canada, 1990 à 2015
Nota – Le dernier point de données correspond au 4e trimestre de 2015.
Source : Statistique Canada

Plus les familles doivent d'argent, plus elles ont de la difficulté à épargner et à planifier leur avenir. Par conséquent, de plus en plus de Canadiens de la classe moyenne comme David et Neera estiment qu'ils n'ont jamais travaillé aussi fort sans pour autant améliorer leur sort.

Graphique 4

Perceptions du niveau de vie futur

Graphique 4 - Perceptions du niveau de vie futur
Source : Nanos Research, 12 février 2016

Au fur et à mesure que diminue la capacité de payer les études de leurs enfants, les soins destinés à leurs parents vieillissants et leur propre retraite, les Canadiens se demandent si la promesse de progrès canadiens est révolue.

La montée de l'inégalité

Ces constats ne s'appliquent toutefois pas à tous les Canadiens.

Dans la tranche de 0,01 % des Canadiens les plus riches, les revenus après impôt et transferts ont augmenté de façon spectaculaire depuis 30 ans. Les particuliers qui gagnent plus de 1,8 million de dollars par année ont vu leur revenu augmenter en moyenne de près de 156 % durant cette période (soit 3,1 % par année en moyenne) en chiffres corrigés de l'inflation.

Graphique 5

Croissance annuelle moyenne du revenu familial réel, 1982 à 2013

Graphique 5 - Croissance annuelle moyenne du revenu familial réel, 1982 à 2013
Nota – L'année de référence pour les taux de croissance est 1982. La croissance dans les tranches supérieures de 1 %, 0,1 % et 0,01 % est fondée sur le revenu individuel réel après impôt et transferts des déclarants canadiens, d'après la Banque de données administratives longitudinales. La croissance dans la tranche inférieure de 90 % est fondée sur le revenu réel après impôt et transferts des ménages (ajusté en fonction de la taille de la famille), d'après les données de l'Enquête sur les finances des consommateurs, de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu et de l'Enquête canadienne sur le revenu. Le revenu après impôt et transferts correspond à la somme du revenu de toutes les sources du marché et des administrations publiques, moins l'impôt sur le revenu.
Source : Statistique Canada

Le résultat net : la croissance économique des trois dernières décennies n'a pas beaucoup bénéficié à la classe moyenne. Il est trop souvent arrivé que les avantages ne profitent qu'aux Canadiens qui étaient déjà riches, alors que la classe moyenne et les personnes qui travaillaient fort pour en faire partie avaient de la difficulté à joindre les deux bouts.

David est content d'avoir un emploi à temps plein assorti de bons avantages sociaux, mais il a souvent l'impression de stagner. Certains de ses amis qui gagnent plus d'argent que lui parlent déjà du moment où ils prendront leur retraite; David, lui, n'est pas certain de pouvoir le faire de sitôt.

Il est temps d'investir dans une croissance dont chacun pourra bénéficier.

Apporter des changements

La nécessité d'une croissance plus inclusive n'a rien de nouveau. On sait depuis longtemps qu'une économie vigoureuse prend appui sur une classe moyenne forte. Lorsque les Canadiens de la classe moyenne disposent de plus d'argent pour dépenser, investir et assurer la croissance de l'économie, ce sont tous les Canadiens qui en profitent.

Lorsque les Canadiens de la classe moyenne ont confiance dans la stabilité de leur revenu disponible, la demande des consommateurs est forte et les entreprises ont la confiance nécessaire pour investir.

Lorsque les Canadiens de la classe moyenne sont capables d'épargner et d'investir, ils ont davantage confiance dans leur capacité de s'adapter aux reculs imprévus de leur situation.

Lorsque les familles de la classe moyenne ont une sécurité d'emploi, elles sont capables d'investir dans l'éducation de leurs enfants et d'épargner en vue de leur retraite.

Par exemple, Neera adore emmener ses filles au marché du samedi matin dans son quartier. Grâce à la nouvelle baisse d'impôt pour la classe moyenne, elle a quelques dollars de plus sur son chèque de paye, toutes les deux semaines, qu'elle peut dépenser avec ses filles, appuyant ainsi les entreprises locales.

Avec le budget de 2016, le gouvernement cherche à rétablir la confiance qu'une trop grande partie des Canadiens ont perdue, et ce, depuis trop longtemps. En écoutant les Canadiens, en plaçant leurs intérêts au cœur de ce budget et des budgets futurs, il est possible d'assurer un meilleur avenir pour tous les Canadiens.

Rétablir l'espoir, récompenser le travail acharné

Pendant des décennies, le Canada a connu du succès notamment parce que les Canadiens voyaient l'avenir du pays avec optimisme.

Cela valait pour les parents de David et de Neera. Ils étaient convaincus que leur travail acharné serait récompensé par un bon niveau de vie, une retraite sûre et de meilleures perspectives pour leurs enfants. Voilà pourquoi les parents de David ont travaillé si fort, pourquoi ceux de Neera ont immigré au Canada et pourquoi l'éducation était une telle priorité pour les deux familles.

Dans l'intérêt du pays, il est essentiel que ce sentiment d'espoir et d'optimisme soit rétabli. 

Le nouveau gouvernement adopte une approche fondamentalement différente, orientée par les choses qui ont le plus d'importance pour les Canadiens.

Le budget de 2016 mise sur la croissance, et non sur l'austérité. Il comprend des mesures qui feront croître l'économie dans l'intérêt de tous les Canadiens.

Dans un environnement de faiblesse économique soutenue et de faibles taux d'intérêt, la politique budgétaire est le bon levier à utiliser pour appuyer la croissance à long terme. En effet, nombre d'organisations internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ont demandé aux pays d'utiliser l'espace budgétaire dont ils disposent. 

Il faut investir, et il faut le faire maintenant. Les investissements judicieux peuvent renforcer et élargir la classe moyenne, réduire les inégalités entre les Canadiens et réunir les conditions d'une croissance économique soutenue au Canada pour les années à venir.

Positionner le canada dans une économie mondiale en évolution

Dans l'économie canadienne – et, de fait, dans des économies du monde entier –, on assiste à des changements radicaux. Chacun a le potentiel de perturber la croissance économique; mis ensemble, ces changements représentent à la fois des défis et des possibilités pour l'économie canadienne.

L'un de ces défis est l'évolution démographique. Pour la première fois dans l'histoire du Canada, les aînés (personnes âgées de plus de 65 ans) sont plus nombreux que les enfants de moins de 15 ans. Au fil du temps, cette situation fera en sorte qu'il y ait moins de travailleurs canadiens soutenant l'ensemble de la population. Ce fait, combiné avec des gains de productivité décevants, rendra encore plus difficile la réalisation d'une croissance forte et inclusive.

Graphique 6
Population canadienne projetée selon l'âge
Graphique 6a - Population canadienne projetée selon l'âge
Nota – Les lignes pointillées indiquent des projections.
Source : Statistique Canada
Écart de la productivité du travail entre les États-Unis et les autres pays du G7, 2014
Graphique 6b - Écart de la productivité du travail entre les États-Unis et les autres pays du G7, 2014
Nota – Le niveau de productivité du travail désigne le produit intérieur brut pondéré par la parité des pouvoirs d'achat (PPA) par heure travaillée. L'écart de la productivité du travail correspond à la différence en pourcentage entre un pays membre donné de l'OCDE et les États-Unis. Par exemple, après pondération par la PPA, la productivité canadienne est d'environ 25 % inférieure à celle des États-Unis.
Sources : OCDE; calculs du ministère des Finances

Afin de gérer cette évolution démographique, le Canada doit en faire davantage pour investir dans sa nouvelle génération, dans l'éducation postsecondaire ainsi que dans la formation et l'innovation. Le niveau de vie de tous les Canadiens – et non pas seulement celui des aînés – en dépend.

L'évolution mondiale du commerce et les perspectives incertaines des économies émergentes présentent un autre défi. Par exemple, au cours des 15 dernières années, la place qu'occupe l'Asie dans l'économie mondiale a augmenté de façon spectaculaire, et cette tendance devrait se poursuivre à court terme.

Graphique 7
Évolution de la répartition du produit intérieur brut mondial
Graphique 7 - Évolution de la répartition du produit intérieur brut mondial
Nota – L'Amérique du Nord inclut le Canada, le Mexique et les États-Unis. L'Asie comprend les pays émergents et en développement d'Asie, les pays avancés d'Asie de l'Est, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Sources : FMI, Perspectives de l'économie mondiale, octobre 2015; calculs du ministère des Finances

Pour le Canada, cette évolution met en relief l'importance du renforcement des liens économiques avec l'Asie, mais elle indique aussi que les chocs économiques dans la région, le cas échéant, auront un plus grand effet sur l'économie canadienne que dans le passé. 

L'évolution technologique – vers des économies plus propres et plus branchées sur le monde numérique – ne peut pas non plus être ignorée. Soit le Canada saisit ces occasions, soit il sera laissé pour compte. Par exemple, au cours de la dernière décennie, les nouveaux investissements mondiaux dans l'énergie propre se sont multipliés par cinq, passant d'environ 60 milliards de dollars américains en 2004 à près de 330 milliards en 2015.

Le gouvernement se doit de réaliser des investissements qui réuniront les conditions de la croissance future du Canada. Cela veut dire qu'il faut investir davantage dans l'infrastructure qui permet de faire circuler les personnes et les marchandises, ainsi que dans les compétences et les technologies qui rendent le Canada concurrentiel. 

Cela veut aussi dire que, pour continuer d'alimenter sa main-d'œuvre, le Canada doit être un pays accueillant. Cette année, le Canada a l'intention d'accueillir plus de 300 000 nouveaux résidents permanents.

Enfin, cela veut dire qu'il faut prendre des mesures afin d'assurer que les peuples autochtones, le segment de population du Canada qui croît le plus rapidement, puissent prospérer et connaître du succès.

Un plan à long terme pour la croissance

Le budget de 2016 reconnaît qu'il n'y a pas de solution rapide pour relever les défis auxquels l'économie canadienne fait face. 

La bonne nouvelle est que le Canada part d'une position budgétaire relativement forte en 2016, affichant le plus faible ratio de la dette nette au produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble des administrations publiques parmi les pays du G7.  

Graphique 8

Ratio de la dette nette au PIB de l'ensemble des administrations publiques selon les prévisions du FMI, 2015

Graphique 8 - Ratio de la dette nette au PIB de l'ensemble des administrations publiques selon les prévisions du FMI, 2015
Nota – Le ratio de la dette nette au PIB de l'ensemble des administrations publiques d'un pays représente le ratio du total des passifs moins les actifs financiers de ses administrations nationale, infranationales et locales et de ses caisses de sécurité sociale, par rapport au PIB.
Au Canada, il s'agit des administrations fédérale, provinciales, territoriales et locales, de même que le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.
Source : FMI, Moniteur des finances publiques, octobre 2015

Ce faible ratio de la dette au PIB donne au gouvernement la possibilité de réaliser des investissements stratégiques qui feront croître l'économie pendant très longtemps. Les investissements dans de meilleures routes et un meilleur transport en commun, par exemple, non seulement aideront David et Neera à rentrer chez eux plus tôt après une longue journée, mais ils faciliteront aussi la circulation des personnes et des produits qui favorisent la croissance de notre économie.

Et, qu'il s'agisse d'un réseau de transport en commun plus étendu, d'une infrastructure qui contribuera à atténuer les effets des changements climatiques ou de collectivités plus vigoureuses où les gens se sentent chez eux, les filles de David et Neera bénéficieront elles aussi de ces investissements, surtout s'ils sont réalisés maintenant, alors que les taux d'intérêt se situent à un plancher historique.

Graphique 9
Taux d'intérêt effectif sur la dette du gouvernement du Canada
Graphique 9 - Taux d'intérêt effectif sur la dette du gouvernement du Canada
Nota – Le taux d'intérêt effectif désigne les frais de la dette publique bruts exprimés en pourcentage de la dette portant intérêt. Le dernier point de données correspond à l'exercice 2014-2015.
Source : Ministère des Finances, Tableaux de référence financiers, septembre 2015

Pour ce qui est de la concurrence mondiale, le Canada se trouve aussi dans une position avantageuse : les travailleurs canadiens comme David et Neera sont très instruits, et le taux d'imposition des sociétés au Canada figure parmi les plus bas des pays membres du G7.

Graphique 10

Taux prévu par la loi et taux effectif de l'impôt sur le revenu des sociétés, pays du G7

Graphique 10 - Taux prévu par la loi et taux effectif de l'impôt sur le revenu des sociétés, pays du G7

Nota – Le taux d'imposition prévu par la loi correspond à la moyenne nationale pondérée ou au taux fédéral, provincial (d'État) et régional combiné, y compris les surtaxes, le cas échéant. Le taux effectif marginal d'imposition (TEMI) applicable aux nouveaux investissements des entreprises tient compte des taux fédéral, provinciaux et territoriaux d'imposition du revenu des sociétés prévus par la loi, des déductions et crédits que comporte le régime fiscal des sociétés, ainsi que des autres impôts et taxes versés par les sociétés, notamment les impôts sur le capital et les taxes de vente au détail sur les intrants des entreprises.
La méthode de calcul du TEMI est décrite dans l'édition de 2005 de la publication du ministère des Finances intitulée Dépenses fiscales et évaluations. Elle exclut le secteur financier et le secteur des ressources naturelles ainsi que les mesures fiscales liées à la recherche-développement.
Les taux d'imposition incluent les mesures annoncées en date du 1er janvier 2016 qui seront en vigueur le 31 décembre 2016. Un changement au taux d'impôt sur le revenu des sociétés du Nouveau-Brunswick annoncé le 2 février 2016 et en vigueur le 1er avril 2016 est aussi inclus. La moyenne du G7 exclut le Canada.
Source : Ministère des Finances

Les défis comme ceux auxquels le Canada fait face n'ont pas de solutions à court terme, et les possibilités ne peuvent se concrétiser sans investissements judicieux et soutenus. En investissant dans les éléments dont a besoin l'économie canadienne pour assurer la prospérité à long terme, le budget de 2016 prépare le terrain pour une croissance économique plus forte dont bénéficieront un plus grand nombre de Canadiens dans les années à venir.

Vers une croissance plus inclusive

Quelles que soient leurs circonstances économiques particulières, une écrasante majorité de Canadiens croient en l'équité et pensent que les avantages découlant d'une économie forte et en croissance devraient être accessibles à tous ceux qui travaillent fort pour les atteindre.

Le gouvernement est d'accord. Il est déterminé à renforcer la classe moyenne en aidant davantage les personnes qui en ont besoin et en aidant moins celles qui n'en ont pas besoin.

Le budget de 2016 trace la voie d'une croissance plus équitable et plus inclusive. Il traduit les priorités de Canadiens comme David et Neera, qui s'attendent à ce que le gouvernement soit de leur côté. Les priorités du gouvernement sont celles des Canadiens.

Voici ces priorités. 

Aider la classe moyenne – Une économie vigoureuse prend appui sur une classe moyenne forte. Le budget de 2016 prévoit l'instauration d'une nouvelle Allocation canadienne pour enfants plus équitable et libre d'impôt, l'élimination d'allègements fiscaux mal ciblés et la hausse de l'investissement dans l'aide financière aux étudiants. Ces mesures, combinées avec la nouvelle baisse d'impôt pour la classe moyenne et une nouvelle fourchette d'imposition pour les particuliers gagnant un revenu imposable de plus de 200 000 $ par année, donneront à la classe moyenne du Canada l'aide dont elle a besoin pour croître et prospérer.

Une croissance avantageuse pour la classe moyenne – Afin de renforcer la classe moyenne et d'assurer une croissance plus inclusive au profit d'un plus grand nombre de Canadiens, le budget de 2016 réalise des investissements historiques dans l'infrastructure et l'innovation. Ces investissements permettront d'aider immédiatement la classe moyenne du Canada et d'étendre les possibilités s'offrant aux personnes qui travaillent fort pour en faire partie.

Un avenir meilleur pour les peuples autochtones – Le temps est venu de renouveler la relation entre le Canada et les peuples autochtones, relation qui doit être fondée sur la confiance, le respect et un véritable esprit de collaboration. Les investissements dans l'éducation, l'infrastructure, la formation et les autres programmes prévus dans le budget de 2016 contribueront à rehausser la qualité de vie des peuples autochtones, ainsi qu'à bâtir un Canada plus fort, plus uni et plus prospère.

Une économie axée sur une croissance propre – Un environnement propre et une économie vigoureuse vont de pair. Le budget de 2016 reconnaît ce fait en réalisant des investissements stratégiques dans les technologies propres et en prenant des mesures concrètes pour s'attaquer aux causes et aux effets des changements climatiques.

Un Canada inclusif et équitable – Le Canada donne sa pleine mesure et affiche une prospérité maximale lorsque tous les Canadiens ont des chances réelles et égales de réussite. Les investissements prévus dans le budget de 2016 contribuent à offrir des possibilités à plus de Canadiens, et ils faciliteront la mise en place d'un pays plus sain, plus créatif, plus généreux et plus juste.

Conclusion

Le budget de 2016 est centré sur les Canadiens. Il répond à la volonté de personnes comme David et Neera de travailler fort, et il répond à leur espérance d'un avenir meilleur et plus prospère pour eux-mêmes, pour leurs enfants et pour leurs futurs petits-enfants.

Les Canadiens savent que la prospérité d'un pays ne peut passer par des compressions. Le gouvernement sait que le travail acharné ne suffit pas. Il faut une nouvelle approche qui comprend des investissements judicieux et des choix équitables.

Le budget de 2016 incarne cette nouvelle approche.

 

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